Quels réseaux sociaux les jeunes utilisent-ils le plus ? Quels sont ceux qu’ils suppriment ? Peuvent-ils s’en passer ? Découvrez les chiffres de notre enquête sur les pratiques des jeunes sur les réseaux sociaux !
Pour la troisième année consécutive, Diplomeo a sondé la génération Z afin de savoir quelles sont ses pratiques sur le web et les réseaux sociaux. Un sondage mené auprès de 4 312 jeunes âgés de 16 à 25 ans.
Instagram vers l’infini et au-delà
Dans l’univers impitoyable des réseaux sociaux, le trône n’est pas longtemps occupé par les mêmes : il est facile d’y perdre sa place si on n’atteint pas son cœur de cible, à savoir la jeunesse.
Il y a 3 ans, Facebook tirait largement son épingle du jeu auprès des millennials et était le réseau social le plus utilisé par ces derniers.
Fin 2019, Instagram a finalement réussi à remporter la médaille d’or du réseau social le plus utilisé par la génération Z, avec 81 % d’utilisateurs chez les 16-25 ans (+8 points par rapport à l’année dernière) contre 74 % pour Snapchat (+1 point).
Facebook toujours sur la pente descendante
Premier en 2017, deuxième en 2018 et désormais troisième dans le classement des réseaux sociaux préférés des jeunes, Facebook semble en passe de devenir un lointain souvenir d’ici quelques années.
S’il réussit à se maintenir dans le top 3, c’est surtout grâce aux aînés de la génération Z. De fait, à peine plus d’un tiers des 16-18 ans utilisent encore Facebook, alors qu’ils étaient 50 % l’an dernier. Facebook décroche d’ailleurs la médaille du réseau social le plus supprimé par les jeunes tous âges confondus (12 %), juste devant Snapchat (9 %), Twitter (8 %) et Instagram (6 %).
Un tiers de la “nouvelle génération silencieuse” a dit adieu à certains réseaux sociaux cette année, même aux plus populaires d’entre eux, et ce, pour des raisons diverses. Parmi ceux qui ont supprimé un ou plusieurs réseaux sociaux :
- 57 % l’ont fait parce que le contenu ne les intéressait pas
- 55 % parce qu’ils n’en avaient plus besoin
- 36 % parce qu’ils n’y partageaient plus rien
- 17 % pour protéger leurs données personnelles
- 14 % parce qu’ils étaient trop accros